A seulement 20 ans, Yann M'Vila semble avoir les faveurs de Laurent Blanc. Infatigable ratisseur de ballons, le milieu de terrain rennais a systématiquement été appelé en Bleu depuis que l'ancien entraîneur Girondin a pris les rênes de l'équipe de France. Il devrait à nouveau être titularisé face au Luxembourg, vendredi, à l'occasion des éliminatoires de l'Euro 2012.
Yann M'Vila en équipe de France, c'est l'histoire d'une intégration supersonique. Au printemps dernier, l'Amiénois, alors peu connu du grand public, avait été retenu dans la liste des trente pour la Coupe du monde alors qu'il n'avait que 19 ans. Finalement pas sélectionné par Raymond Domenech pour l'aventure en Afrique du Sud - est-ce un mal ? -, le milieu de terrain du Stade Rennais a été appelé dans la première liste de Laurent Blanc en août dernier. Depuis, il n'a jamais quitté le groupe tricolore, participant même à six des sept matches de la nouvelle campagne.
Alors installé, Yann ? "Non pas encore. Je découvre, je suis en mode apprentissage, confiait-il mercredi à Clairefontaine. Pour me sentir installé, il me faudra encore quelques années. Ça ne vient pas si tôt." Soucieux de ne pas brûler les étapes, M'Vila devrait pourtant encore une fois débuter la rencontre au Luxembourg, ce malgré le retour de Ribéry qui pourrait chambouler le milieu de terrain de l'équipe de France. "Je ne m'attends à rien", coupe-t-il. Les derniers entraînements, durant lesquels il a le plus souvent joué dans l'équipe des titulaires, laissent pourtant entendre qu'il occupera encore le rôle de milieu relayeur dès le coup d'envoi vendredi soir.
"Je prends beaucoup de risques"
Sa mauvaise passe cet hiver, que le Rennais attribue à un coup de mou physique et non mental - "Ah ça non, et ça ne sera jamais le cas. Je me prends jamais la tête avec tout ce qui peut se passer dans ma vie privée ou en dehors" -, ne lui a donc pas coûté de points aux yeux de Laurent Blanc. Un sélectionneur qui lui rappelle...Frédéric Antonetti, son entraîneur en Bretagne. "C'est le même style d'entraîneur et le même style de football", explique-t-il avant de vite préciser: "Pas pour la personnalité..."
Dans le jeu, M'Vila aime s'amuser, bénéficier de liberté pour laisser s'exprimer sa vista. "Je prends beaucoup de risques, déclare-t-il. J'aime jouer vers l'avant. Je ne suis pas un joueur qui va jouer latéralement. Si je vois un petit trou pour faire la passe, je vais la tenter." Des risques qu'il parvient, malgré sa jeunesse, à prendre à bon escient. Et qui permettent souvent de déséquilibrer les adversaires, ce qui ne sera pas inutile pour effriter vendredi le bloc luxembourgeois. Pisté par plusieurs grands clubs européens, le Rennais, sous contrat jusqu'en 2014, pourrait bien ne plus vendre son talent en Ligue 1 dès la saison prochaine. En équipe de France, à peine plus de six mois après être arrivé, M'Vila fait partie des meubles.
Yann M'Vila en équipe de France, c'est l'histoire d'une intégration supersonique. Au printemps dernier, l'Amiénois, alors peu connu du grand public, avait été retenu dans la liste des trente pour la Coupe du monde alors qu'il n'avait que 19 ans. Finalement pas sélectionné par Raymond Domenech pour l'aventure en Afrique du Sud - est-ce un mal ? -, le milieu de terrain du Stade Rennais a été appelé dans la première liste de Laurent Blanc en août dernier. Depuis, il n'a jamais quitté le groupe tricolore, participant même à six des sept matches de la nouvelle campagne.
Alors installé, Yann ? "Non pas encore. Je découvre, je suis en mode apprentissage, confiait-il mercredi à Clairefontaine. Pour me sentir installé, il me faudra encore quelques années. Ça ne vient pas si tôt." Soucieux de ne pas brûler les étapes, M'Vila devrait pourtant encore une fois débuter la rencontre au Luxembourg, ce malgré le retour de Ribéry qui pourrait chambouler le milieu de terrain de l'équipe de France. "Je ne m'attends à rien", coupe-t-il. Les derniers entraînements, durant lesquels il a le plus souvent joué dans l'équipe des titulaires, laissent pourtant entendre qu'il occupera encore le rôle de milieu relayeur dès le coup d'envoi vendredi soir.
"Je prends beaucoup de risques"
Sa mauvaise passe cet hiver, que le Rennais attribue à un coup de mou physique et non mental - "Ah ça non, et ça ne sera jamais le cas. Je me prends jamais la tête avec tout ce qui peut se passer dans ma vie privée ou en dehors" -, ne lui a donc pas coûté de points aux yeux de Laurent Blanc. Un sélectionneur qui lui rappelle...Frédéric Antonetti, son entraîneur en Bretagne. "C'est le même style d'entraîneur et le même style de football", explique-t-il avant de vite préciser: "Pas pour la personnalité..."
Dans le jeu, M'Vila aime s'amuser, bénéficier de liberté pour laisser s'exprimer sa vista. "Je prends beaucoup de risques, déclare-t-il. J'aime jouer vers l'avant. Je ne suis pas un joueur qui va jouer latéralement. Si je vois un petit trou pour faire la passe, je vais la tenter." Des risques qu'il parvient, malgré sa jeunesse, à prendre à bon escient. Et qui permettent souvent de déséquilibrer les adversaires, ce qui ne sera pas inutile pour effriter vendredi le bloc luxembourgeois. Pisté par plusieurs grands clubs européens, le Rennais, sous contrat jusqu'en 2014, pourrait bien ne plus vendre son talent en Ligue 1 dès la saison prochaine. En équipe de France, à peine plus de six mois après être arrivé, M'Vila fait partie des meubles.